Il est urgent d'agir!

Publié le par Marie-C.

Comprendre le changement climatique

L’effet de serre, un phénomène naturel, assure une température moyenne de + 15°C sur Terre. L’énergie du soleil est en partie absorbée par la Terre, et l’autre partie est renvoyée. Les gaz à effet de serre piègent une partie de l’énergie renvoyée, ce qui augmente la température moyenne de la Terre.

effet_serre.gif

En raison du fort développement de l’industrie, l’émission de gaz à effet de serre ne cesse d’augmenter. L’effet de serre devient alors trop puissant et la planète se réchauffe. La plupart de nos activités techniques émettent des gaz à effet de serre. Le gaz carbonique est le principal problème : nous en émettons dès que nous brûlons des combustibles à base de carbone : pétrole, gaz naturel, charbon et bois.

Le climat pourrait se réchauffer de 1,1°C à 6,4°C d’ici la fin du siècle. Il sera plus instable avec une augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des phénomènes climatiques extrêmes tels que vague de chaleur, sécheresse, précipitations provoquant des inondations, etc.


Les risques du changement climatique
:

   - L'augmentation du niveau des mers (inondations, submersion d’îles et d’atolls, déplacement massif de populations…);

    - l'
augmentation des sécheresses;
    - le développement des maladies transmissibles par moustiques et parasites;

    - la réduction de la couverture neigeuse;

    - l'accentuation de l’effet de serre avec la fonte du sol gelé…

Une réduction des émissions de gaz à effet de serre bien supérieure aux objectifs de Kyoto sera nécessaire d’ici la fin du siècle. Il est possible d’atténuer les impacts du changement climatique, mais cela demande une action immédiate et de long terme.


Face aux risques naturels accentués par la pression humaine, la meilleure parade pour les populations locales est de préserver les écosystèmes : les forêts évitent les glissements de terrain lors de fortes pluies et les zones humides limitent les inondations...





    Voici un exemple de gestes accessibles à tous pour réduire nos consommations et notre impact sur l’environnement:

Chez nous et au bureau:

 

  1. Modérer la température: baisser la température de 1°C diminue la consommation d'énergie de 7%;

  2. Profiter de la lumière naturelle: éclairage gratuit ! 

 3. Adapter les puissances à nos besoins et préférer les lampes basse consommation: elles consomment 3 à 5 fois moins d'énergie et durent 6 à 8 fois plus longtemps; 

  4. Débrancher les appareils électriques en veille: ils utilisent 90% de leur consmmation annuelle quand ils ne fonctionnent pas (mode veille)! Les éteindre permet d'économiser 15 à 50 € par an. 

La solution: Equiper les appareils électriques d'une prise multiple munie d'un interrupteur;

  5. Trier les déchets; 

  6. Réutiliser les objets; 

  7. Economiser le papier; 

  8. Eviter de perdre de la chaleur inutilement: maintenir 1,5L d'eau en ébullition demande 4 fois moins d'énergie avec un couvercle; fermer les rideaux et les volets de toute la maison pendant la nuit; 

  9. Economiser l’eau; 

 10. Limiter notre consommation d’eau (douche plutôt que bain, débit des robinets…) et changer les joints régulièrement (fuites).


« Une attitude responsable >
Un robinet qui coule sans raison doit déclencher un réflexe de fermeture immédiat. La quantité d’eau économisée dans ce cas est énorme. Dans cet esprit, lorsque l’on se brosse les dents, il est préférable de se rincer avec un verre à dents (10 000 litres d’eau gaspillés par an). De même, il est facile de remplir un peu le lavabo pour nettoyer son rasoir. »
    - Brossage de dents = 12 litres/minute si on laisse couler l’eau

    - 1 rasage “au fil de l’eau” = 18 litres
    - Robinet qui goutte = 24 litres/ jour


« Un geste lourd de conséquences >
Tampons hygiéniques, couches, COTONS TIGES, médicaments, piles, peintures, solvants, détergents... la cuvette des WC n’est pas une poubelle. Tous ces éléments altèrent le bon fonctionnement des stations d’épuration. Mal éliminés, ils se retrouvent en milieu naturel et dégradent l’environnement. »

Nos plages ont l’air propres, mais c’est parce qu’elles sont nettoyées régulièrement et surtout en période estivale pour attirer les touristes ! Pourtant, de nombreux déchets, des plus petits aux plus encombrants, y sont ramenés par le courant. Malheureusement, trop peu de nettoyages des fonds sous-marins sont organisés chaque année, et de nombreux organismes marins (végétaux et animaux) en subissent les conséquences. Des végétaux qui vivent de la photosynthèse meurent par manque de lumière, car ils sont recouverts par des déchets. Des animaux sont blessés, étouffés, piégés par des débris (entre autres par la présence de filets fantômes : filets maillants perdus ou abandonnés au fond de la mer) ou encore meurent par la consommation de déchets. Si chacun gère ses déchets, l’impact sur notre environnement et ses habitants peut être plus important qu’on ne le croit !

tortue.jpg


Dans la nature: 

    1. Respecter la faune et la flore; 

    2. Gérer ses déchets;

    3. Préserver les milieux aquatiques…


A l'extérieur: 

    1. Ne pas arroser les plantes ou son jardin dans la journée: arroser le soir quand l'évaporation est moins forte. On économisera alors 50% de l'eau pour la même efficacité. 

Astuces: Récupérer l'eau de lavage des légumes pour l'arrosage, et recouvrir le sol au pied des plantes d'une couche de copeaux de bois qui absorbe l'eau et conserve l'humidité; 

    2. Adapter le moyen de transport à nos besoins: les transports en commun utilisent moins d'énergie qu'une voiture individuelle (le tramway consomme 15 fois moins que la voiture et 3 fois moins que le bus);

    3. Respecter les zones protégées;

   4. Laver sa voiture dans une station de lavage: elles n'utilisent que 50 à 60 litres d'eau (contre 500 litres au jet d'eau) et sont le plus souvent équipées de circuits d'évacuation des produits de lavage (savons, boues, hydrocarbures);

    5. Sélectionner ses souvenirs…



En voie de disparition > Les objets provenant d’animaux, de minéraux ou de plantes (écailles de tortue, ivoire, coraux, bois rares...), menacent directement certaines espèces : il faut les boycotter, de même que les animaux vivants. Le trafic d’espèces sauvages vient au troisième rang mondial, après celui de la drogue et des armes.

Les éléphants d’Afrique, à cause du commerce de l’ivoire pourtant totalement interdit depuis 1989, sont passés de 2,5 millions au début des années 70 à 400 000 aujourd’hui.

corail.jpg
Favoriser l’emploi > Les souvenirs à rapporter de préférence sont ceux qui participent à l’équilibre économique des communautés locales concernées.

Allez vous engager sur le site du Défi pour la Terre (seulement 793 845 engagés à ce jour) et retrouvez-y tous les gestes simples pour respecter notre environnement, ainsi que les conseils et astuces associés.


images.jpg

Source: Défi pour la Terre - Comprendre et agir

 

Publié dans Environnement

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article